Entrée libre / réservation indispensable au 01 43 63 41 61 ou
De Laurent Mauvignier
Texte édité aux Editions de Minuit
Avec Stephen Butel
Collaboration artistique Jalie Barcilon et Rachid Zanouda
Création lumière et création sonore Grégoire Pineau
Je suis comédien. Animé depuis un moment du désir de mettre en scène.
Il y a huit ans, j'ai présenté au théâtre des Bernardines à Marseille « Et jamais nous ne serons séparés », une pièce de Jon Fosse, dans le cadre du festival les Informelles. J'ai ensuite cherché un autre texte contemporain. J'ai lu des romans surtout, les journaux beaucoup, du théâtre aussi. A chaque sortie d'un nouveau livre de Laurent Mauvignier, je me précipitais chez mon libraire. Je sentais une grande proximité avec son écriture. Qu'il évoquât des jeunes gens ayant traversé des événements qui font partie de ma mémoire (« Dans la foule » sur le drame du Heysel), ou des époques que je n'ai pas connues (« Des hommes » - la guerre d'Algérie), il soulevait des interrogations sur la violence, la famille qui moi aussi pouvaient me hanter ! Mais la matière était jusqu'alors trop littéraire.
Il y a trois ans, paraît « Ce que j'appelle oubli ». Un format (texte court-monologue) qui s'impose tout de suite, au carrefour du théâtre et de la littérature. Lecteur intense de la presse écrite, et je l'avoue, assez fasciné par les faits divers, j'ai trouvé dans ce récit un questionnement très émouvant autour de la perte.
Comment évoquer un lien, un manque ?
Qu'est-ce qu'il reste de celui qui n'est plus là ?
Car ici c'est d'abord une histoire de famille dont il s'agit.
Stephen Butel
A La Loge du 4 au 7 avril à 19h, 77 rue de Charonne, 75011 Paris